Une histoire de la Stéréotypie Depuis Gutenberg on imprimait sur le caractère mobile composé par le typographe. On aurait pu continuer de toute éternité. Seulement ce caractère était fragile, il s’usait au frottement du papier, il s’écrasait à la pression, il se perdait et se cassait lors des diverses manipulations. Et surtout il coûtait cher, très cher. Pour des tirages un peu conséquents il fallait recomposer l’ouvrage! Et le typographe coûtait cher, trop cher. Il fallait de toute urgence trouver un procédé qui allégeât l’imprimeur de tous ces frais. Alors qu’à la Renaissance le nombre des lettrés s’accroissait, que les luttes d’idées devenaient de plus en plus intenses et massives avec les sciences et les guerres de Religion, l’imprimerie ne pouvait plus se satisfaire de tirages limités, par l’usure du caractère, à quelques milliers d’exemplaires. Toutes ces considérations techniques et financières (et bien d’autres) rendaient nécessaire un procédé qui permette à la typographie de faire face à son nouveau défi. Ce procédé sera la stéréotypie, ou, plus couramment, la clicherie. Cette technique allait remplacer les quelque deux mille cinq cents pièces qui constituent une page de livre en caractères mobiles, en une seule planche comme on appellera un certain temps le cliché. Mieux, il allait permettre, sans user le caractère qui pourrait être réutilisé à la composition d’autres ouvrages, d’assurer par la fonte de plusieurs clichés sur une seule empreinte, des tirages de plusieurs dizaines, voire de centaines de milliers d’exemplaires. L’auteur du livre Nous étions clicheurs, qui a exercé cette profession plus de vingt ans avant d’être reconverti à la photogravure, rassemble dans cet ouvrage ses souvenirs d’apprentissage ce qui lui permet d’exposer la technique de la stéréotypie. L’idée première de l’auteur avait d’ailleurs été d’aider dans leur tâche les musées qui souhaiteraient reconstituer un atelier vivant de clicherie. Dans une seconde partie, il brosse un vaste historique de l’histoire de l’invention de ce métier, qui reste pour lui le plus beau, puisque c’est celui de sa jeunesse.
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